Le lien à l’ère du digital. Métiers, impacts, compétences …

Il ne vous aura pas échappé, y compris dans de nombreux post, que la digitalisation est partout…

Digitaliser son commerce, sa communication, sa relation client, ses formations… est devenu non seulement un enjeu concurrentiel de taille, mais une question de survie pour les entreprises.

La puissance du digital, sa rapidité, son accessibilité, ses innovations permettent de relever de nombreux défis…et en posent de nouveaux : Quels seront les métiers de demain ? Quel impact l’avènement de l’IA aura-t-il sur l’emploi ? Quelles compétences les salariés devront-ils développer pour sécuriser leur employabilité ?

Si quelques éléments de réponses commencent à émerger, force est de constater qu’il reste beaucoup d’incertitudes en la matière. Et paradoxalement, c’est peut-être aujourd’hui la seule certitude que l’on puisse avoir…
Le manager qui supervisait des activités en vue d’obtenir des résultats convenus devra devenir un leader, un entrepreneur capable de développer une vision…et d’en changer ; d’imaginer et mettre en œuvre de nouvelles activités ; de savoir prendre des risques et favoriser la prise d’initiative et l’innovation ; de savoir appréhender et accompagner la complexité et l’incertitude au quotidien. Et surtout, il devra être le facilitateur d’une organisation apprenante, l’animateur de l’intelligence collective. Car ce virage, il ne peut le prendre seul.

A l’ère du « High Tech », il me semble que le lien, la capacité à entrer en relation et à la cultiver est primordiale. C’est en développant les soft skills, en favorisant le « High Touch » que managers et collaborateurs de demain pourront trouver leur place et affirmer leur valeur ajoutée dans les entreprises. Mon propos ici n’est pas de vouloir opposer « High Tech » et « High Touch », mais de considérer que selon le principe de l’homéostasie, les organisations vont devoir s’adapter et réguler les désorganisations sociales engendrées par les évolutions technologiques et en tirer le meilleur parti.

Or, qu’y a-t-il de meilleur en chacun de nous si ce n’est notre capacité à nouer et entretenir des liens, à faire preuve d’intelligence émotionnelle pour orienter nos pensées et nos actes ?


C’est par notre capacité à remettre en cause l’existant, à exercer notre esprit critique face à la logique pure, à entretenir des liens de confiance, à faire naître et partager des émotions et à prendre des décisions et des initiatives que nous pourrons faire la différence.

Auteur de l’article : Aline Motechic