L’estime de soi, ou comment apprendre à s’aimer …mais pas trop

Ah, l’estime de soi… ce truc un peu paradoxal ou quand tu en as trop tu es insupportable de condescendance et quand tu en as trop peu…tu es insupportable car tu n’arrêtes pas de te plaindre !

Si l’on en croit Christophe André, l’estime de soi, c’est un peu comme un savoureux cocktail, avec trois ingrédients principaux.

1. L’amour de soi  : Il n’est pas question ici de s’envoyer des fleurs en mode « Je suis une rockstar » en se regardant dans le miroir tous les matins (quoique). Il s’agit surtout de se dire : « Ok, je ne suis pas parfait(e), mais je suis quelqu’un de bien quand même » indépendamment de nos réussites et du regard des autres.
C’est accepter nos erreurs, nos défauts, ce qui fait de nous des êtres humains car non, nous en sommes pas des robots.

2. La vision de soi : C’est là que ça se corse… Se voir tel que l’on est, sans se sous-estimer ni se surestimer, bref ni super-héros, ni imposteur. Si tu te prends pour Batman il va falloir redescendre sur terre car cela peut détériorer tes relations sociales voire t’emmener à prendre des risques inconsidérés. A l’inverse, si tu considères que tu n’es pas à ta place, que tu n’as pas les compétences, que tu vas déranger, tu vas mettre en oeuvre des comportements qui vont produire ce que tu redoutes, comme une prophétie auto réalisatrice…

3. La confiance en soi  : C’est la capacité à croire en ses compétences et à se sentir capable de relever les défis de la vie. C’est croire en sa capacité à gérer les situations difficiles et à surmonter les obstacles. Christophe André nous rappelle que la confiance en soi, c’est comme le sport : plus on pratique, mieux on s’en sort. Ça commence par valoriser de petits succès et, un jour, tu te retrouves à réussir un ambitieux projet parce que tu as géré comme un pro !

L’estime de soi, c’est finalement un subtil dosage : une louche d’amour de soi, une bonne dose de vision réaliste et un zeste de confiance.

Auteur de l’article : Aline Motechic