La carotte et le bâton, c’est fini !

En tout cas, c’est le propos de Daniel Pink dans son ouvrage « La vérité sur ce qui nous motive »

🔎 Décryptage :

Depuis le début du XXème siècle, le taylorisme et l’organisation du travail ont fait du principe punition/récompense le paradigme de la motivation.
Etudes scientifiques à l’appui, il nous explique pourquoi ce modèle de motivation qu’on appelle extrinsèque (en contrepartie de quelque chose extérieur à soi) est dépassé.

A ses yeux, le secret de la performance, c’est le besoin d’apprendre, d’être utile, de s’organiser comme on le souhaite, de s’améliorer sans cesse… Bref ce qu’il appelle la motivation intrinsèque !

Au travers d’exemples concrets empruntés au monde de l’entreprise, il décrypte les trois éléments clés de la motivation aujourd’hui :

– le désir d’autonomie
– le besoin de maîtrise
– la question de la finalité


Et clairement, c’est ce que partagent beaucoup de managers en formation lorsqu’ils évoquent les attentes de leurs collaborateurs.

1. L’autonomie, ou le désir de diriger sa propre vie que ce soit en termes d’organisation, de lieu de travail, de flexibilité du temps de travail est devenue une exigence.

2. Le développement personnel : dans la sphère professionnelle comme personnelle, développer de nouvelles compétences, découvrir de nouvelles choses, progresser dans un domaine important pour soi est devenu un moteur puissant.

3. Qu’il s’agisse d’aligner nos actions professionnelles avec nos valeurs personnelles, de savoir que notre travail a un impact sociétal , qu’il contribue à quelque chose de plus grand que nous-mêmes, ou tout simplement qu’il sert à quelque chose, la question du sens à la fois SIGNIFICATION et DIRECTION s’invite de manière décomplexée dans les entreprises.

A cela, je rajouterai quand même 2 ingrédients clés selon moi : la qualité des relations et la reconnaissance !

Auteur de l’article : Aline Motechic