Souvent perçue comme tarte à la crème, ou comme paradoxale, cette maxime est pourtant essentielle pour guider les comportements managériaux.
L’exigence, c’est la capacité à viser haut, à challenger ses équipes, à poser des objectifs clairs et ambitieux. Elle donne du cadre, de la direction, et pousse chacun à se dépasser.
La bienveillance, c’est l’intention positive envers les autres (« benevolentia » : vouloir le bien). C’est comprendre les besoins, valoriser les efforts, et accompagner dans les moments difficiles. Elle permet de créer un climat de confiance et de sérénité.
❗ Exigence sans bienveillance : risque d’épuiser les équipes, de brider la motivation, voire de créer un climat délétère.
❗ Bienveillance sans exigence : risque de tomber dans une forme de complaisance, de laxisme, où la performance s’essouffle.
La clé ?
– Exigence sur le fond, sur les résultats.
– Bienveillance sur la forme, dans la relation et dans sa communication.
