Ré enchanter la fonction managériale

Non, installer des babyfoots dans l’espace de travail ne suffira pas à ré enchanter la fonction managériale ! 🤷🏻‍♀️

Si le management a longtemps été perçu comme LA voie d’évolution dans l’entreprise, aujourd’hui, l’aspiration à endosser un rôle managérial est en recul, notamment chez les plus jeunes : une étude récente de l’APEC montre que la part des cadres non-managers souhaitant le devenir a reculé de 7 points en 1 an chez les moins de 35 ans.

↪ Les principales réticences mises en exergue :

. Des exigences élevées et trop nombreuses qui pèsent sur le rôle de manager
. Un manque de reconnaissance
. La difficulté à gérer des individualités dans une équipe
. La charge de travail et l’impact sur l’équilibre de vie

Dans ce contexte, ré enchanter la fonction managériale est à la fois un défi et une opportunité !

Défi parce que les attentes des collaborateurs ont évolué ; parce que le rôle est complexe et souvent très large, parce que le contexte business met une pression accrue sur les résultats attendus.

Mais c’est aussi une opportunité pour se distinguer en tant qu’employeurs, pour attirer de nouveaux talents, pour engager et fidéliser les équipes !

Quelques leviers et pistes de réflexion :

1️⃣ Une vision claire du rôle du manager dans l’entreprise :
A quoi il sert, à quoi il contribue ? Que se passerait-il s’il n’y en avait pas ? Qu’est-ce qu’on attend d’eux sur la dimension pilotage de l’activité ET management des individus et du collectif ? Et si les attentes sont trop étendues : peut-on répartir différemment les missions ?

2️⃣ Des valeurs affichées et alignées :
Quelle culture, quelles valeurs managériales doivent-ils incarner ? Comment ces valeurs vivent elles au sein du Comité Exécutif, des Comités de Direction ?

3️⃣ Une analyse des moyens nécessaires pour remplir leur rôle :
Quelle organisation permettra la réussite de leurs enjeux ? De quels moyens ont-ils besoin pour allier plaisir et performance dans leur job (temps, accompagnement, environnement, conditions de travail…) ?

4️⃣ De la marge de manœuvre :
Quel niveau d’autonomie, quel pouvoir décisionnaire sur leur périmètre ? Comment les associe-t-on aux décisions de l’entreprise ? Comment faciliter leur action au quotidien ?

5️⃣ Du soutien et de la reconnaissance :
Comment sont-ils soutenus en cas de difficultés opérationnelles ou relationnelles ? Comment sont-ils évalués ? Comment sont-ils valorisés ? Comment s’assure-t-on de leur bien -être ?

Auteur de l’article : Aline Motechic