Imaginez un monde où les tâches mécaniques comme les reportings interminables, la compilation de données fastidieuses et même les analyses prédictives sont prises en charge par des intelligences artificielles.
Fini les (trop longues) heures passées à jongler avec des tableurs !
Spoiler : nous y sommes déjà…L’IA est capable de réaliser ces tâches et sans doute ses capacités dans ces domaines seront décuplées dans les années à venir.
Mais alors une question se pose : aura-t-on encore besoin de managers ?
De mon point de vue, la réponse est OUI, mais pas n’importe lesquels…
Ceux qui restent enfermés dans un management purement opérationnel et directif risquent de voir leur légitimité s’évaporer plus vite qu’un café oublié sur le bureau.
Quand une IA peut suivre les indicateurs en temps réel et anticiper les problèmes avant qu’ils n’apparaissent, un manager qui se limite à « contrôler et corriger » aura du mal à justifier son rôle.
En revanche, ce qui ne pourra jamais être automatisé, c’est notre capacité à écouter, à valoriser, à fédérer et à inspirer. L’IA ne saura jamais s’inquiéter d’un regard abattu ou d’une mine triste, encourager avec authenticité un collaborateur en perte de confiance ou insuffler une énergie collective face à un défi.
Comme le souligne Cécile Dejoux, professeure au Cnam, « le leadership reste à l’abri de l’ubérisation ».
Le management de demain sera donc plus humain que jamais… ou ne sera pas ! Et c’est tant mieux, car si l’IA peut nous libérer des tâches répétitives, elle nous laisse le plus beau rôle : celui d’être en lien.
Alors, prêt à manager au-delà des objectifs et des KPI ? 😁